Ce sont des barbotines blanches ou colorées.
Leur coloration peut être :
- naturelle : engobe rouge, engobe blanc, vert, selon la terre,
- artificielle : terre blanche colorée ton souvent pastel.
L’engobe doit être bien battu pour reprendre sa qualité liquide, lisse et homogène.
On utilise les engobes à deux fins :
- pour cacher la teinte initiale de la terre.
La terre rouge, très prisée pour ses qualités a un défaut majeur : sa teinte. On peut ainsi modifier son aspect en recouvrant l’objet modelé d’une couche de barbotine blanche ou engobe blanc ; on a ainsi les qualités de la terre rouge et de la terre blanche
- pour décorer : décors à l’engobe blanc sur terre rouge ou l’inverse donnent une finition rustique intéressante et le coût de revient est très bas.
On peut réaliser différents décors :
o Décors gravés : passer un engobe blanc sur l’objet en terre rouge, laisser sécher, puis graver à l’aide d’une pointe pour retrouver la terre rouge.
o Décors en relief : l’engobe sera posé à la burette, sous forme d’un cordon ou de point, on peut ainsi réaliser des cloisonnements qui pourront être remplis d’émail.
Les engobes se posent sur terre crue, aspect cuir, surtout pas sèche.
La couche d’engobe doit avoir au moins un millimètre d’épaisseur. On peut obtenir ce résultat soit au pinceau, au trempage, à l’arrosage ou à la burette.
D’un aspect brillant ou mat après cuisson selon que l’objet ainsi décoré ait été ou non passé à la couverte.
Attention :
Si l’engobe coule en cours d’engobage : la terre est trop humide, laisser raffermir.
Si l’objet se fend : la terre est trop sèche, l’objet est perdu.
Si l’engobe s’écaille en cours de séchage, la terre est trop sèche et les retraits de la terre et de l’engobe sont différents. C’est souvent le cas des terres chamottées, alors associer les mêmes terres et mêmes engobes.
Si la couleur de l’objet transparaît sous l’engobe, la couche d’engobe est insuffisante ou irrégulière, ou l’engobe n’est pas assez opaque. Retoucher l’objet aux oxydes ou aux stroks avant l’émaillage.